Tout d’abord, cet article n’a pas pour vocation de tout vous apprendre sur la presse à fleur mais bien de partager mon expérience avec vous ! J’ai choisi d’apprendre à faire sécher les fleurs et les feuille en travaillant par de l’essai et de l’erreur et de comprendre le pourquoi du comment. Dans cet article « Retour d’expérience » je vous partage : les presses que j’ai et l’utilisation que j’en fais, mon matériel, et les types de fleurs que j’ai mis sous presse. Avec évidemment quelques trucs et astuces comme d’habitude !
Il se trouve que j’utilise 3 presses à fleurs (que moi j’appelle « mes herbiers ») de façon régulière. L’un est en bois, l’autre est en faux bois (une sorte de plastique ou de bois recouvert), le dernier est un 100% fait-maison.
Après avoir fait sécher des fleurs dans des dictionnaires, au détour d’un flanage à HEMA, je suis tombée sur cette presse. Rien de folichon, mais tout de même, peu cher et utilisable de suite. J’avais longtemps eu envie de m’en faire un, mais soyons honnête : le bois c’est cher ! Le coût de revient de la presse faite main est incroyablement élevé ! Néanmoins, je suis convaincue que je m’en ferais une un jour !
Il a 2 planches de bois maintenues entre elles avec des vis papillons de blocage. À l’intérieur, on y trouve du carton, du papier de soie et du papier ordinaire (format A4, détail non-négligeable pour changer vos feuilles par la suite). Il est donc plutôt simple de réaliser une presse à fleurs de ce type soi-même, il vous suffit d’une perceuse et c’est parti. Pour l’esthétique, un bon pyrograveur fera l’affaire ! Mais honnêtement, vous en trouverez entre 2€ et 10€ dans des boutiques comme HEMA ou Sostrene Grene. Tout dépend donc de votre budget, de votre temps et votre éthique écologique (bah oui quand même).
Offert à Noël par l’amoureux, cette presse vient de loin ! En toute honnêteté, c’est ma préférée.
Composée de 2 plaques simili bois, de 2 ceintures en scratch et de feuilles de buvard (fournies en belle quantité) ainsi que de feuilles de ouate, il est en format A5. Cela veut dire : je me glisse dans ton sac à main ! Et c’est le pied intégral, qu’on se le dise. Léger, transportable, facile d’utilisation. C’est une presse de qualité. J’aime le fait de pouvoir presser mes fleurs de façon uniforme juste en resserrant une ceinture autour de mon herbier.
Après celui-ci n’est ABSOLUMENT pas écolo. Mais c’est un cadeau et cela m’amène à penser une presse à fleurs avec des feuilles de ouate à l’avenir …
Celui-là, tout le monde l’a dans son placard. Il est mon herbier de secours lorsque je n’ai plus de place dans les autres.
Un livre avec une bonne couverture cartonnée, 2 buvards (ou un papier classique type A4 plié en deux) et 2 élastiques : le tour est joué ! Il n’y a plus qu’à glisser vos fleurs entre les buvards et à refermer votre livre dessus. L’avantage des élastiques c’est que cela le maintiendra bien serré sans avoir besoin de le mettre sous un dictionnaire. Je vous conseille d’y mettre des fleurs fines.
Qu’est-ce qu’on met dans les presses à fleurs ?
Qu’est-ce qui sèche bien sous presse ?
Vous vous en doutez, les fleurs très épaisses du type : roses entière, gerbera entier, pivoines, etc. ne sont pas de grandes fans de la presse à fleurs. Elles ont tendance à recracher un maximum d’eau et à pourrir entre les pages de votre presse. Ce qui humidifie les copines d’à côté, les faisant pourrir à leur tour. Cependant, c’est faisable ! Je fais souvent sécher des gerberas (avec plus ou moins de réussites, il faut se l’avouer), dans ce cas je mets ma gerbera seule entre les pages d’un livre ou dans la presse Hema et elle en ressort plutôt bien.
Attention : Il est nécessaire de mettre ce type de fleurs sous presse alors qu’elles sont encore bien fraîches ! Sinon les pétales se détacheront tous de la fleurs lors de la sortie des presses.
Evidemment que les petites fleurs fines et plates sont les plus simples à faire sécher. Les pétales aussi. De façon sûre voici une petite liste non-exhaustive de celles qui sèchent bien : pavot, seringa, pensée, hortensia, pétales de roses, pétales de pivoines, pétales de gerbera, mimosa, entre autres.
Les couleurs ne se maintiennent pas toujours aussi bien qu’on l’espère ! N’attendez pas de votre coquelicot rouge de garder sa teinte si vive ! Le rouge devient lie de vin, bordeaux ou pourpre mais ne garde pas son rouge de base. Le bleu se maintient plutôt bien, de même que le violet, le jaune et l’orange. Pour le rose, la teinte aura tendance à pâlir, le fuchsia tournera au violet. Je vous conseille d’essayer et de noter les différences que vous observez. Le blanc a une forte tendance à jaunir : soit il gagne un aspect vintage sympathique, soit il semble avoir été froissé et avoir mal vieilli.
Alors comment ça s’utilise une presse à fleurs ? Dans l’ensemble, je vous conseille de suivre votre instinct, mais il y a 2 ou 3 petites choses à savoir si l’on n’aime pas se tromper 😉
La cueillette se fait sur des fleurs fraîches afin qu’elles soient bien belles lors de la sortie de la presse. Si vous prenez une fleur en déclin, vous trouverez des imperfections sur les pétales, des petits trous, et la fleur aura tendance à jaunir.
Lorsque vous mettez vos fleurs sous presse, pensez à bien les espacer, elles vont s’aplatir et prendre de la place. Il ne vaut mieux pas qu’elles se touchent ou se chevauchent. On va les laisser au moins 2 semaines dans la presse […]
[…] mais en ouvrant régulièrement tout de même ! Personnellement, j’ouvre tous les deux jours la première semaine afin d’enlever les fleurs ou les pétales qui pourrissent, de changer les buvards s’ils sont trop humides. Je décolle délicatement les fleurs du buvard et je les mets sur une nouvelle feuille. Puis la deuxième semaine, je laisse la presse travailler seule. Je l’ouvre à la fin de mes 2 semaines. Les fleurs qui ont la texture du papier seront stockées, les autres restent encore un peu dans la presse.
Difficile de trouver un meuble adapté ou un moyen correct. Vous pouvez toujours faire des herbiers comme durant notre enfance, vous prendre un bel album photo et y coller vos fleurs, feuilles et autres pétales. Moi, je rêve doucement d’un meuble d’imprimeur, mais le prix me rebute un peu. Alors je les mets dans des pochons (j’en utilisais au début de La Nabelle pour y stocker mes bijoux) avec un morceau de carton pour le rendre rigide et je stocke tout ça dans une boîte.
Fiona (@chemindesmarettes) a sorti un bel article, vraiment intéressant à ce sujet, que je ne peux que vous conseiller juste ici !
Je vous offre un petit cadeau ?
Découvrez des offres exclusives dans la newsletter !
Un site créé, imaginé et configuré avec ♡ par A&A
Je vous offre un petit cadeau ?
Découvrez des offres exclusives dans la newsletter !